Y a pas photo, en ce moment mes lectures prennent régulièrement une direction plutôt graphique alors les chroniques BD et manga risquent d’être plus souvent présentes sur le blog et moi ça me plait bien de varier les plaisirs! Aujourd’hui je vous parle d’une BD sur la vie d’expat au Japon, et comme il n’y a pas de hasard en ce bas monde, elle est édité par la maison d’édition Hikari où je fais mon stage. Mais je vous rassure, cette chronique n’est pas sponsorisée par ma directrice de stage et je n’ai pas de revolver sur la tempe!
Comme je viens de le dire, je n’ai pas découvert cette BD par hasard et j’avoue que le thème de l’expatriation me plait beaucoup et encore plus en BD! Ici ça ne rate pas, c’est très vivant, le ton est drôle et sincèrement ça se lit tout seul. Au début le style graphique me laissait un peu sceptique (je suis très chiante dans mes goûts pour les dessins, j’aime des trucs assez précis) mais finalement j’aime bien le style de Julie Blanchin, surtout ses dessins de nature qui sont très beaux (certains sont même sublimes).
Le style de cette BD rappelle beaucoup le format des blogueurs expat’ : c’est avant tout une succession d’anecdotes, mais il y a quand même une histoire globale et on suit plusieurs années de vie en Asie. D’un côté ça rend le tout frais et dynamique mais de l’autre il y a parfois des raccords un peu brusques, on ne voit pas forcément qu’on a changé d’histoire alors que c’est le cas. J’aurais aimé qu’il y ai parfois plus de liant mais sinon c’est quand même un chouette ouvrage qui fait déjà plus de 200 pages ce qui est énorme pour une BD, donc je suppose qu’il aurait été difficile d’en ajouter plus. À noter que c’est une édition « bilingue » la totalité du texte est aussi écrit en japonais et j’avoue n’avoir pas trop compris pourquoi vu que c’est quand même une BD à destination du public français… L’idée aurait pu être de pourvoir le vendre au Japon aussi mais la couverture et la quatrième ne sont qu’en français donc je crois que ce n’est pas la raison… mystère! J’ai trouvé ça un peu superflu car ça surcharge vraiment les pages et c’est fatiguant pour la lecture car on doit vérifier chaque coin de texte pour voir si c’est en français ou en japonais… Cela dit, on m’a fait remarquer après coup en commentaire que ce format bilingue était top pour ceux qui apprennent la langue, alors si êtes en cours de formation au japonais, vous savez ce qu’il vous reste à faire!
Au final c’est une chouette découverte pour moi, j’ai passé un bon moment de lecture et pour tous les curieux du Japon c’est une petite mine sur la vie au quotidien là bas!
Est-ce que cette BD vous fait envie? Si vous connaissez d’autres BD/récits d’expat ça m’intéresse, surtout si c’est des expats du Canada!
Des bisous et à bientôt!
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J’ai rencontré l’éditeur à Maubeuge dans le cadre de Hauts les livres. J’avais déjà lu « j’aime le natto » que j’avais adoré. J’ai acheté plusieurs de leurs livres. Je viens de finir « portraits de Séoul » qui est juste génial.
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Héhé je suis d’autant plus contente que tu dises ça que maintenant je travaille chez Hikari 😍
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Du coup, t’es dans le nord je suppose?
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Oui totalement! Enfin juste le temps de mon stage, normalement je suis à Clermont mais là je suis à Lille jusqu’en Juin =D
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quelle chance de faire ce stage dans cette maison! dis-leur qu’ils peuvent m’offrir des invendus ça me plaira toujours hahahaha
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bien sûr que cette bd me fait envie! en bilingue en plus, quelle chance! sais-tu que beaucoup de cours de japonais se créent un peu partout, et je fais partie de ces « étudiants » qui apprécieront de pouvoir progresser en ayant le récit dans les deux langues. par contre, pour ce que je sais du natto je ne crois pas que j’aimerais…. 😀
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Cest vrai que ne parlant pas un mot de japonais l’aspect bilingue ne m’intéresse pas trop mais pour apprendre la langue c’est pas mal!
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